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Deutz

Le champagne n’est pas une boisson pétillante comme les autres. La champagne n’est pas non plus une région de production aux contours flous… C’est une zone d’appellation contrôlée et géographiquement protégée. C’est également une méthode de vinification qui porte un nom sans équivoque, celle de méthode champenoise. On peut la copier, mais rares sont ceux qui savent l’égaler, car la méthode de vinification qui permet la production du champagne repose sur trois piliers ancestraux :

       Un savoir-faire qui remonte aux années 1700

       Un cahier des charges draconien (cépages, rendements, vinification)

       Une exclusivité géographique qui a permis de faire d’une région une marque de luxe

L’amour existe, Deutz l’a inventé

Si certains néophytes pensent savoir que les “blanc de blancs“ sont des mousseux produits un peu partout, il n’en est rien. Le terme “ blanc de blancs “ ne signifie rien d’autre que : vin blanc issu d’un cépage blanc. Car s’il existe des “blanc de noirs“, c’est bien parce que le jus de raisin est incolore et que l’on peut donc produire du vin blanc à partir d’un raisin noir… Les champagnes dits “blanc de blancs“ sont donc des vins de champagne élaborés à partir du plus mythique des raisins blancs : le chardonnay.

Si l’on prend le temps d’évoquer aussi longuement ce genre de cuvée, c’est parce que le plus merveilleux, le plus complexe et le plus élégant des champagnes 100 % chardonnay provient des caves de la Maison Deutz. La cuvée Amour, puisque c’est son nom, est un pur joyau, visuellement et gustativement. Présentée dans un flacon d’exception, chapeautée d’une capsule plaquée or, la cuvée Amour de Deutz ne ménage pas ses effets… Il s’agit typiquement d’un vin de champagne à découvrir à table, autour d’un plateau de fruits de mer ou à l’occasion d’un apéritif en tête à tête… Ce n’est bien sûr pas le seul témoignage du savoir-faire de cette maison fondée en 1838. Les cuvées Brut classique et Brut rosé méritent, elles aussi, le détour par votre palais.

Petit détour par la méthode champenoise

Voici quelques notions élémentaires de vinification, afin de bien situer le niveau d’exigence auquel les maisons de champagne doivent se conformer :

  1. Le pressurage du raisin doit se faire grappes entières, dans les heures qui suivent la vendange. Le transport des grappes ne doit pas être fait dans des caissettes trop profondes, afin que les raisins ne soient pas écrasés.
  2. La première fermentation est menée telle que celle qui produit les vins tranquilles. Le dégagement gazeux n’est pas conservé, contrairement aux vins pétillants (mousseux) qui se contentent de cette seule fermentation.
  3. Les assemblages sont effectués à partir des vins tranquilles. Les champagnes mono-cépage (telle que la cuvée Amour de Deutz) peuvent ainsi combiner différentes cuves, tandis que les futurs champagnes multi-cépages sont élaborés à partir des cépages noirs (pinot noir et pinot meunier) et blanc (chardonnay).
  4. Le tirage consiste à ajouter au breuvage un mélange de sucre et de levures afin de provoquer une seconde fermentation. Cette seconde fermentation permet l’apparition des bulles lors du service du champagne, la finesse de celle-ci est typique de la méthode champenoise.
  5. Le remuage est effectué manuellement ou mécaniquement. Les bouteilles sont orientées “tête en bas“, afin que le dépôt de levures puisse être récupéré plus facilement lors du dégorgement.
  6. Le vieillissement est une étape que les maisons de champagne adaptent à la personnalité gustative de leurs cuvées. Un champagne vieilli plus de 3 ans sera plus vineux qu’un champagne dégorgé plus rapidement. Les cuvées Deutz profitent des 3 km de caves enterrées qui assurent stabilité des températures et hygrométrie parfaite.