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A1710

Si le rhum A1710 assume un patronyme similaire à celui d’un Airbus, c’est sûrement pour ne pas vous laisser les pieds collés au sol dès la première gorgée ou vous faire décoller vers des contrées de saveurs et d’arômes inconnues. Non ? La promesse est si tentante que l’on a voulu en savoir plus sur ce A1710… Alors accrochez vos ceintures, parce que si ce rhum a été inventé, c’est bien pour secouer vos papilles…

Pourquoi A1710 ?

En 1710, Marivaux arrive à Paris pour y passer ses diplômes de droit, une expédition française envoyée au Yémen est enfin de retour à St-Malo, Abraham Mazel le dernier des camisards est trahi près d’Uzès et la famille de Yves Assier de Pompignan arrive en Martinique… Voilà l'origine du nom du rhum le plus moderne des Antilles, un rhum ancré dans ses traditions mais tourné vers l’avenir.

A1710 : un projet ambitieux

Entre la volonté de relancer la fabrication d’un nouveau rhum et la concrétisation de ce rêve, il s’est passé 10 ans. Des années laborieuses au cours desquelles les deux entités d’une rhumerie qui se respecte (distillerie et chai de vieillissement) furent repensées entièrement.

Concernant la distillation, le choix s’est porté sur un alambic charentais en cuivre et des cuves permettant des fermentations longues. L’objectif ? Obtenir des jus à la palette aromatique la plus large et la plus complexe possible.

Le chai de vieillissement est quant à lui équipé de barriques toutes en provenance de maisons vigneronnes de Cognac. 

A1710 : une philosophie presque asiatique

Pour comprendre le “pourquoi ?“ et le “pour qui ?” du rhum A1710, il suffit d’écouter son créateur. Descendant d’une famille implantée en Martinique depuis plus de 300 ans, Yves Assier de Pompignan est un passionné mélancolique et ambitieux… Petit, lorsqu’il déambulait dans les coulisses de la propriété, il était fasciné par le pouvoir contenu dans de simples tiges de cannes à sucre. Il se demandait comment autant de saveurs et de mystères pouvaient être extraits du vesou, ce jus obtenu quand on écrase la canne à sucre. Entrepreneur pragmatique, il a attendu que le marché du rhum prenne l’ampleur qu’on lui connaît pour enfin se lancer avec un objectif précis : ne pas produire un rhum de plus qui respecterait les consignes de l’AOC Rhum de Martinique, mais inventer un breuvage unique à destination d’une clientèle premium. Respecter le terroir et l’esprit de ses ancêtres était une chose, mais selon ses termes il voulait produire du “meilleur encore” avec du “déjà très bon”. La cuvée du tricentenaire est l’exemple parfait de cette philosophie qui s’inspire de celle du whisky japonais à l’égard de la référence écossaise : ne pas copier, mais s’inspirer. Ne pas faire aussi bien, mais s’améliorer sans cesse.

Rhum blanc et rhum vieilli

La distillerie propose deux types de rhum, tous deux issus de pur jus de canne à sucre certifiée bio. Vous aurez ainsi le choix entre les rhums blancs, qui peuvent être appréciés dans leur pureté ou assemblés dans des cocktails. La Bête à feu étant un bon représentant de la personnalité des rhums A1710, si l’on a le palais suffisamment habitué à déguster des breuvages de caractère.

L’autre versant de la gamme est constitué de rhums vieillis. Le Cheval Bondieu incarnant l’esprit originel des rhums A1710. D’abord parce qu’il fut le premier et ensuite parce qu’il synthétise le savoir-faire actuel avec l’expression d’un terroir qui magnifie la canne à sucre.